Quels projets ferroviaires en région Sud pour 2024 ?

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L’engagement de la Région Sud pour les transports 

Le ferroviaire est un levier majeur de développement pour le territoire régional. Ainsi, la Région s’est fixée comme objectif de tout mettre en oeuvre pour répondre aux besoins de chacun, quotidiennement, et assurer la meilleure qualité de services, tout en décarbonant ses moyens de transport.

Première Région de France à avoir lancé l’ouverture à la concurrence, elle consacre, pour l’année 2024, plus d’1 milliard d’€ dans le domaine des transports, mobilités et grands équipements.

Depuis 2019, elle investit chaque année près de 150 millions d’€ pour les TER. En 2023 et 2024, 300 millions d’€ seront notamment engagés pour financer l’aménagement de deux nouveaux ateliers de maintenance à Nice et l’achat de 15 rames neuves pour les services intermétropoles, fabriqués en France, par ALSTOM.

En parallèle, une modernisation du réseau de transport est engagée pour améliorer et simplifier la mobilité des usagers à travers :
– une meilleure qualité des Trains Express Régionaux (TER),
– une augmentation de l’offre ferroviaire et un service plus fiable et plus de régularité de passage des trains.

Cette année marquera les premiers chantiers de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur qui permet la création de trois réseaux express métropolitains autour des agglomérations d’Aix-Marseille, Toulon et la Côte d’Azur.

L’objectif : tout mettre en oeuvre au quotidien pour répondre aux besoins des usagers, assurer une meilleure qualité de services et maintenir une proximité avec les voyageurs.

2024, une année décisive à tous les niveaux 

L’ouverture à la concurrence 

2024 puis 2025 marqueront l’entrée en scène de deux nouveaux opérateurs, SNCF Sud Azur et Transdev Rail Sud Inter-métropoles, choisis par la Région Sud dans le cadre de l’ouverture du marché des transports régionaux à la concurrence pour exploiter les lignes de l’étoile de Nice et les relations intervilles Marseille – Nice.

Ces arrivées vont se traduire par une augmentation significative de l’offre. La desserte azuréenne utilisera l’ensemble de la capacité du réseau disponible avec un train au ¼ d’heure dans chaque sens toute la journée entre Cannes et Menton à compter du 15 décembre 2024.
 

Les projets des phases 1 & 2 de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur

Très structurant pour les transports du quotidien, le projet des phases 1 & 2 de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur est la réponse ferroviaire pour offrir une alternative efficace et décarbonée en favorisant le report modal de la route vers le train sur l’ensemble de la région.

Concrètement, ce projet permettra d’offrir une desserte régionale, nationale et internationale performante, avec 4 à 6 TER par heure autour des grandes métropoles et 3 liaisons longue distance par heure et par sens. Ainsi, le projet des phases 1 & 2 permettra de mettre en place :

  • • un service de 6 TER/h entre Cannes et Menton (pour 4 TER/h aujourd’hui) ;
  • • un service de 4 TER/h entre Saint-Cyr et La Pauline (pour 2 TER/h aujourd’hui) ;
  • • un service de 3 TER/h omnibus entre Marseille et Aubagne (pour 2 TER/h aujourd’hui) et de 4 TER/h sur les voies littorales entre Saint-Charles et l’Estaque (pour 2 TER/h aujourd’hui).

En parallèle, la LNPCA offrira aussi un service plus fiable en améliorant la robustesse et la régularité des trains, avec un temps de parcours réduit de 20 minutes pour les trains traversant Marseille. 

 

Le Service Express Régionaux Métropolitains (SERM), plus connu sous le nom de RER Métropolitain 

Ces SERM sont de véritables projets de territoires, impliquant des nombreux acteurs des bassins azuréen, toulonnais, Aix-Marseille-Provence et avignonnais. A terme, ces projets contribueront à réduire les émissions de carbone liées aux déplacements en favorisant le report modal. De plus, ils visent à conforter le pouvoir d’achat des usagers, en offrant des alternatives de transport durables, efficaces, attractifs et accessibles à travers une meilleure articulation et coordination des offres de transports entre elles.

La fin d’année 2024 sera marquée par la décision finale d’obtention du statut de SERM.
Le protocole relatif au volet mobilités du Contrat de Plan Etat-Région (CPER) signé le 1er décembre dernier, prévoit 1,5 milliard d’euros d’investissements dans les transports d’ici 2027 dont 162 millions d’euros pour les études de préfiguration et les premiers travaux des 4 futurs SERM.

 

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