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https://paca.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Provence-Alpes-Cote_d_Azur/020_Inst_Paca/CA05/Images/actualite/2023/3e_trimestre/actu_lait_agrapresse_2023.pngDans deux communiqués distincts, le 1er septembre, la Coopération laitière et la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) demandent que la filière laitière soit exclue des négociations commerciales anticipées. La veille, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que les 75 plus grands industriels allaient commencer « dès le mois de septembre et jusqu’au 15 octobre » leurs négociations avec les distributeurs pour une entrée en vigueur des nouveaux tarifs au plus tard fin janvier.
Parmi ces entreprises, selon la liste de NielsenIQ publiée par LSA, on trouve les grands acteurs de la filière laitière : Agrial, Bel, Danone, Lactalis, Savencia, Laïta et Sodiaal.
Fortes inquiétudes
« L’ouverture des négociations commerciales anticipée est une source d’inquiétude très forte pour les éleveurs laitiers. À aucun moment dans la communication de Bruno Le Maire, l’exemption qui prévalait jusque-là pour la filière laitière n’a été confirmée », relève la FNPL. « La coopération laitière s’étonne, tout comme la FNPL, de la non reprise de la spécificité laitière qui était exemptée des renégociations avec la grande distribution », abondent les coopératives. Le locataire de Bercy, qui depuis plusieurs mois incite les industriels à renégocier leurs prix, avait jusque-là fait la distinction entre le lait et les autres matières premières agricoles.
Agrapresse
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